Toute création est une révolution, une évolution de formes, de couleurs ou l’imagination soumet et surclasse tout !
Il est né en Provence, à Martigues en 1963.
Il y conserve cet amour des couleurs chaudes propre au midi de la France, cette odeur de garigue et de pinède, le chant des cigales.
En famille avec sa mère et sa sœur, ils ont suivi les pérégrinations de son père qui travaillait dans l’industrie. Tous les 3 ans, ils changeaient de lieu de villégiature (Lavéra, Londres, Dunkerque, Paris, Martigues, Londres, Paris…) rien d’exotique mais la découverte de mondes et de cultures différentes était bien présente.
Très tôt, à l’âge de 10 ans, il a fait du dessin par la méthode Martenot. Il a été initié aux formes, aux proportions, aux couleurs. Il a poursuivi des études artistiques avec des escales dans des mondes plus ou moins éloignés (Bac Agricole). Son diplôme d’Architecte de Jardin en poche, il embarque pour la Martinique et la Guadeloupe pour 2 ans. De retour en métropole, c’est dans la publicité qu’il va m’épanouir. Un peu de commerce pour s’ouvrir le champ des possibles et le voilà de retour à 100% dans l’univers de la création.
Sculpteur c’est appréhender la matière, c’est insuffler à un modelé, une respiration, une émotion, un souffle de pensées. Ses sculptures naissent de pulsions et lui permettent de communiquer, de développer ses idées.
Ses inspirations viennent de la nature, des contrastes provençaux entre ses teintes chaudes et le blanc de ses roches calcaires travaillées par les éléments. Il aime les ombres changeantes du midi, sa garrigue, ses pinèdes odorantes, ses couleurs et la force du dessin découpé de ses côtes. Il reste imprégné des couleurs automnales des forêts de Bourgogne, des formes ondulantes de la neige recouvrant les Vosges de son manteau de velours blanc, des contours mouvants au détour d’un rayon de soleil, d’un clair de lune. « La sculpture repose sur le vide » leurs travail est différent mais il se retrouve dans les mots de Alberto Giacometti. Les espaces vides construisent par la négative les espaces pleins, voilà un concept auquel il s’accorde.
La poésie sensorielle de ses sculptures joue sur les pouvoirs émotionnels de la lumière qui transmet une sensation toute organique de profondeur. Son monde intérieur transparait dans les œuvres de Patrick Bloch, ses pensées, ses expériences, l’ivresse de ses émois.
Travailler le bois n’est pas innocent, c’est un geste encré vers la terre et qui offre une résonnance à cette nature qu’il nous faut immuablement renouveler, chérir et protéger.
pablo picasso, Brancusi, Salvator Dali, M.C. Escher
L'artiste au travail